25 Août Festival d’Avignon 2018 #24
C’est avec la même excitation que je retourne au Festival d’Avignon depuis des années.
À remonter le temps, en 1988, je vois le « Hamlet « de Chéreau dans la cour d’honneur. Une grande claque artistique et esthétique pour le jeune comédien que je suis avec ses questions à résoudre sur lui-même, le monde et l’art dramatique…
Le « Conte d’hiver » mis en scène par Luc Bondy,fascinant…
Festival d’Avignon 2018 c’est dans le OFF que j’arpente cette année.
À la recherche de perles esthétiques et dramaturgiques, je fouille le programme dans tous les sens, lieux, auteurs, thématiques, formes, distributions, partenaires… Ah! « Le mensonge du singe » de Christophe Tostain à voir absolument! Tiens! Mesguich avec « Lili… » de Clarisse Nicoïdiski ou encore chez Timar « Lettre à un soldat d’Allah » de Karim Akouche, voilà un bon début qui aiguise au plus haut point ma curiosité.
Festival d’Avignon 1988… Festival d’Avignon 2018, j’éprouve de façon étonnante cette même excitation à l’idée d’aller au spectacle.
Le IN permet avec la cour d’honneur entre autres lieux de donner de l’ampleur aux spectacles. Dans le OFF, j’aime les lieux intimistes, la proximité avec les acteurs, être proche de la fable, celle qui questionne, sort des clichés pré-mâchés et pré-pensés par des agences de communication ou celle qui pose des situations d’urgence, nous fascine, nous emporte vers le Poétique, le Métaphysique, le Tragique… Merci monsieur André Benedetto d’avoir créé le OFF…
Le Festival d’Avignon pour moi, c’est être en état de disponibilité, d’appétit, une attente même inquiète, un espoir quoi! Une promesse, désirer sans connaître l’objet, approcher, deviner, distinguer à peine puis se lancer… La première seconde du spectacle arrive, me capte, ça y est, c’est parti… à tout à l’heure.
Olivier Chambon
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